Martine Casteleyn

Mots-clés

  • Peinture

La Valise de Maria

Intimité de fait
Parce qu’il n’y a aucune raison de le faire, on n’ouvre jamais les valises de quelqu’un d’autre. Donc, en ouvrant pour nous celle de Maria, Casteleyn rompt cette « intimité de fait » et provoque l’identification immédiate. Puisque nous pénétrons dans sa valise, dans ses affaires, nous devenons Maria. Alors, nous vivons de son errance.

L’errance pour patrimoine
Nous réitérons celle de nos aïeux, celle de nos ancêtres, qui les uns après les autres, depuis des décennies, des siècles, des milliers d’années, des dizaine de milliers d’années, ont foulé de leurs pas fatigués, l’interminable chemin d’exode ; poussés au gré du vent, ballotés par la mer comme un morceau de liège à la surface d’une vague, ils ont longtemps cherché un havre de paix pour y déposer leur maigre bagage.
Alors lequel de leurs enfants oserait dire : « je suis de cette terre, et de celle-là seulement ! »

Souvenirs de papier
Mais les souvenirs sont fragiles ; comme du papier, ou comme un fin carton menacé de toute part. Un feu les emporterait, ou de l’eau, un coup de vent ou un choc trop brutal, ou encore quelque souris affamée.

C’est pourquoi il faut veiller sur Maria et sur tous ces marcheurs à qui nous devons la vie.

Voir en ligne : Site Internet

Portfolio

Documents joints

Lieu d'exposition :

Salle inter-générationnelle (lieu n°2) (Mendon)

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